Atlas est un jeune loup particulièrement turbulent. Il aime qu'on le remarque, qu'on parle de lui, que tout tourne autour de lui. Il fera donc en sorte de se faire remarquer et ça malgré la situation. Il est aussi le roi de la bêtise, sa mère ne cessant de se revoir dans sa jeunesse en voyant Atlas faire, guidant son frère et sa sœur pour faire n'importe quoi. S'il se contentait d'abord d'échapper à la surveillance de sa mère, il multiplie les idées de bêtises en grandissant. Heureusement, sa volonté de bien faire et de se faire remarquer pour ses qualités le poussent à de plus en plus de sérieux : il est très volontaire et fait preuve de beaucoup de zèle depuis qu'il est apprenti. On ne peut nier qu'il possède un sens important de la justice et de l'équité.

Sa petite taille en fait quelqu'un de téméraire. Il a très vite compris qu'il ne serait pas aussi grand et fort que les autres. Il doit donc se faire des alliés qui sont bien plus grand et bien plus fort que lui et de servir de son intelligence pour se montrer le plus utile que possible... Pour le moment Atlas se voit devenir un grand loup au sein de sa grande famille mais en vérité il va avoir bien plus de mal que ça a faire ses preuves afin de ne pas finir comme son oncle Silas, oméga au sein de la meute de Mirandël.
Depuis qu'il est apprenti, il prend en effet conscience des limites liées à son handicap et la frustration peut le rendre aussi bien persistant que stupidement téméraire, car il est prêt à tout pour être reconnu malgré ses limites. Il peine encore à faire le deuil du grand et puissant guerrier qu'il voudrait devenir.

Sa relation avec son frère Franhir a tendance à révéler ses côtés les plus sombres, car elle est basée sur un jeu de domination et de pouvoir. Atlas a l’habitude que toute l’attention lui revienne et peut se montrer désagréable et injuste lorsqu’on lui vole la vedette – et c’est plus vrai encore si c’est Franhir qui est mis en avant. Son frère est entrain de devenir un bon et solide guerrier et Atlas en garde un goût amer dans la bouche. Il ressent pour lui un mélange d’amour et de jalousie. Atlas a longtemps protégé et défendu son frère, qui était le plus faible et le moins caractériel de la portée, et il est difficile pour lui d’accepter que les choses changent.
Franhir restera toujours fidèle à son frère, même s’il finira peut-être par s’imposer dans leur relation. Pour l’instant encore, Atlas se comporte encore en maître et tyran avec lui. Mais les deux apprentis se complètent et ils auront toujours besoin l’un de l’autre…
Avec sa sœur, Atlas entretient une relation de rivalité profonde, exacerbée par le déni d’Atlas qui refuse d’accepter son handicap. Malgré tout, son frère et sa sœur sont les être les plus chers à son cœur.

Enfin, il a une foi sans égale pour les esprits. Il considère qu’ils sont responsables de son handicap mais, loin de leur en vouloir, ne souhaite que leur prouver ce dont il est capable : c’est pour lui une épreuve mise sur sa route et destinée à le rendre plus fort. Il croit particulièrement en son grand-père, Dyneos, et lui adresse une prière à chaque épreuve de sa vie.