► LIENS• Silence - Mère adoptive
• Elijah - Père adoptif
• Minuit et Séléné - Sœurs
• Atlas et Franhir - Frères
La tumulte tempête venait à frapper de ses vents gelés le col des montagnes, où la neige n'était que plus épaisse encore. Il n'était pas moins de vingt-deux-heures lorsque les hurlements du loup vinrent à sonner le glas d'un abandon futur, pour une cause inconnue que seuls les teneurs de ce choix compliqué eurent en tête pour le restant de leur jours. C'est à raison de trois semaines d'allaitement et d'une croissance difficile que le jour vint à opérer...
Le vingt-huitième levé de soleil, et pas un de plus, alors que le loup était repartit à travers les tortueux chemins qu'offraient la rocaille enneigée, ne laissant aucun au-revoir à sa géniture. La louve quant à elle souffrait mentalement à chacun de ses pas, alors que le louveteau délavé venait à remuer des pattes au sein de sa gueule, demandant en quelques mots où ils se dirigeaient... "Un monde meilleur, un monde meilleur...". L'espoir d'une utopie, d'un rêve sans cauchemar, c'était les fondements que la louve s'était gravée à sang, pour ne pas douter de l'avenir de son enfant.
Au delà de la neige, venait à apparaître la verdure, plate et lointaine jusqu'à ce que les traces humaines s'imposent sous la matière d'une ligne de goudron, peinte par des reliures blanches. Déposé au abord de la route, la louve vint à déposer son petit, démontrant de son museau l'opposé de celle-ci. Le regard abattu de la mère se déviait de honte, laissant le petit dans une hésitation où l'innocence venait à être brisée dans une incompréhension que n'importe quel être ne voudrait pas connaître, une malchance, un effet du destin...
Alors que la mère poussait de sa patte le train du louveteau, celui-dit demandait pourquoi, une question qui ne cessait de battre alors qu'il n'avait pas vu son père depuis quelques heures, sans mots. La louve ne pouvait lui donner qu'une explication, la véracité d'une franchise qui dépassait l'entendement, celle où il fallait démolir pour reconstruire.
[Trouves des gens qui t'aiment, qui t'accepteront comme tu es.]
La louve n'avait pas d'autre choix, alors que les mots n'étaient pas mâchés, accordées par une violence qui lui fallait réaliser et où les questions n'avaient plus leurs places. Elle était détruite, tout comme la famille qui eut explosée voilà un mois, vingt-sept jour, lorsque le père vint à humer une odeur qui n'était pas la sienne. Une faute commise qui fit retomber à la manière d'une avalanche les causes d'une explosion ascendante. Ysak traversait la route, et lorsqu'il vint à se retourner, à l'opposée de celle-ci, un fossé s'était creusé, celui d'un nouveau départ. Le louveteau ne le savait pas mais ce jour-ci, il eut esquivé la mort, à défaut de celle qui l'avait aimé de tout son cœur dès sa première respiration.
Aujourd'hui Ysak a trouvé sa place au sein de la meute de Muspellir, fusionnel avec sa sœur Séléné le jeune loup s'épanouit parfaitement et est devenu un apprenti compétent, il se prépare désormais au grand voyage afin de faire ses preuves et espérer devenir un guerrier de la meute.
Ysak est extrêmement déçu par le comportement de Séléné et part le départ de celle-ci de la meute. Il lui en veut de ne pas s'être battue et d'avoir cédé à la facilitée... Il tente depuis de se reconstruire et de nouer de nouvelles amitiés au sein de sa famille.